Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mediacteur
28 août 2012

Plaisir d’apprendre, plaisir d’enseigner… premiers échos de Ludovia 2012. Premières questions aussi !

 

Capture d’écran 2012-08-28 à 08

 

Mettre les apprenants en situation de s’é-mouvoir (apprendre, c’est progresser, c’est donc bouger), de trouver du fun dans les séquences d’apprentissage réclame sans doute des scénarios donnant place à l’action de l’élève. Il faut en effet que le travail en classe donne à l’apprenant de percevoir qu’il peut s’incarner dans divers potentialités d’action (prendre sa place, jouer son rôle), de sorte qu’il ait envie de s’y impliquer (de se mettre en jeu), de se tester, de se mettre en compétition avec lui-même et qu’il enregistre finalement des résultats, preuves d’une progression sur lui-même (plutôt qu’une victoire sur autrui).

 

Sans doute, y a-t-il dans cette dynamique, de la place pour l’effort, de la frustration parfois aussi… momentanément du moins. Car il ne faudrait pas que le découragement l’emporte. Et si le fun scolaire est massivement au rendez-vous, irait-on jusqu’à craindre une addiction aux apprentissages ? A moins qu’il ne s’agisse là d’une métaphore pour parler de  « l’apprentissage tout au long de la vie » ?

 

De quelles observations du joueur en action tirer profit pour imaginer des scénarios pédagogiques ? Faut-il pour autant que la séquence d’apprentissage devienne ludique ? Et quand elle recourre à cet artifice, le joueur sort-il de sa séquence de fun conscient de ce qu’il a appris, au point de pouvoir l’énoncer, voire l’enseigner son tour ? Et le prof, l’évaluer ?

Est-ce que cela a à voir avec l’engouement (quasi ludique ?) des enfants de l’enseignement fondamental qui attendent impatiemment la fin des vacances… et la désillusion qui s’installe progressivement chez l’ado qui a basculé dans l’enseignement secondaire et qui trouve l’école « pas fun pour un sou » ?

 

Dans ce sens, comment l’enseignant reçoit-il cette invitation à devenir « tuteur émotif intelligent » de ses élèves. Et jusqu’où entrer dans ce rôle sans, non plus, manipuler ? Profiter intelligemment de ce « temps de cerveaux disponibles devant les écrans » !!!

La pratique des jeux vidéos peut-elle aider les acteurs de l’école à entrer dans ces nouveaux rôles ? Le maître est-il une sorte de « maître du jeu » ? Comment le former à cette dynamique nouvelle, à ces outils nouveaux ? Apprendre, est-ce tantôt un jeu individuel et tantôt un jeu collectif ? Les outils numériques qui entrent en classe aujourd’hui permettent-ils ces deux scénarios ? Faut-il en privilégier un des deux ? A quel âge commencer ?

 

Du pain sur la planche pour un second jour ! Ludovia 2012 encore loin du « Game over ».

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité